Cofidis France

Enquête :
les Français et le Nesting

Le bien-être à la maison, nouvelle priorité en temps d’épidémie

Publié le
3 min

Depuis le début de la crise sanitaire, une part significative de Français a investi pour améliorer l’aménagement intérieur de leur logement. État des lieux.

Un besoin de confort à domicile

Contraints de passer plus de temps chez eux depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les Français succombent à l’appel du nesting (« faire son nid » en anglais), ou l’art de se la couler douce à la maison. En 2020, 57% des Français interrogés disent avoir développé davantage d’intérêt pour le visionnage de séries ou de films, 43% pour la cuisine ou encore 39% pour la lecture ou le rangement.

Conséquence logique de ce besoin accru de cocooning et de confort à domicile, les Français n’ont pas hésité à investir dans des aménagements intérieurs : près de la moitié d’entre eux (48%) ont réalisé l’an passé des travaux dans leur logement et 19% projettent d’en effectuer dans les mois à venir. La tendance se révèle plus marquée encore chez les actifs en télétravail (61%), les CSP+ (59%), les propriétaires (56%) et les personnes habitant dans une maison (52%).

Dans le détail, les Français qui ont franchi le pas ou envisagent de faire bientôt des travaux de confort, dépensent d’abord pour la décoration des pièces de vie (40%), puis l’achat de meubles (30%) ou la réfection de la cuisine ou d’une salle de bain (25%). 

Diverses stratégies de financement

Côté budget, les Français adeptes du nesting ont consacré une enveloppe moyenne de 4 772 € pour effectuer leurs travaux. Près d’un tiers des personnes interrogées (28 %) ont dépensé plus de 3 000 €, un montant plutôt conséquent et révélateur du fort besoin de bien-être domestique durant la crise sanitaire. Pour autant, confort rime aussi avec petits budgets : la moitié des Français a dépensé moins de 1 300 € et un tiers d’entre eux (35 %), moins de 500 €.

Pour financer leurs travaux, les Français disposent de ressources variées : 39% ont fait passer ces dépenses exceptionnelles sur leur budget courant, 32% ont puisé dans leur épargne et 25% ont économisé pour les payer. Restent 8% de Français ayant opté pour le crédit à la consommation. Cette solution souple et accessible a séduit jusqu’à 24% des personnes ayant consacré les plus importants budgets de travaux (plus de 10 000 €) ou encore 13 % des jeunes adultes de 25 à 34 ans.

Des aménagements qui portent leurs fruits

Dans l’ensemble, les Français portent un regard favorable sur leur intérieur et lui attribuent la note moyenne de 7,8/10. Les travaux d’aménagement menés dans le contexte des confinements et couvre-feu depuis 2020 semblent porter leurs fruits, puisque 28% des Français interrogés affirment aujourd’hui se plaire davantage chez eux. Mieux, plus de la moitié (57%) des personnes ayant réalisé des aménagements intérieurs attribuent une note égale ou supérieure à 9/10 à leur logement.

Ce sentiment de satisfaction s’observe surtout dans la tranche d’âge des 18-24 ans (46%), mais aussi chez les habitants d’Ile-de-France (37%) ou encore dans les foyers avec enfants (36%). Ceci dit, tout le monde n’a pas encore surfé sur la tendance nesting : environ un Français sur dix (11%) et 17% des locataires affirment avoir vu leur logement se dégrader au cours de l’année précédente.

Méthodologie de l'enquête

Une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis France et Rakuten France, par questionnaire auto-administré du 14 au 19 octobre 2020 auprès d’un échantillon représentatif de 1 006 Français âgés de 18 ans et plus, construit selon la méthode des quotas sur les critères de sexe, d’âge, de profession du répondant, de région et de taille d’agglomération.

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